Il fréquente les eaux douces, claires et poissonneuses, dormantes ou à faible courant, dans des régions où leurs berges plus ou moins escarpées se prêtent au creusement des galeries nécessaires à sa reproduction.
Il consomme ordinairement des poissons de petites tailles, ainsi que des larves de libellules, de dytiques, d’hydrophiles et de nèpes.  Il capture également des grenouilles de petite taille, des têtards et des crevettes d’eau douce. Il épie ses proies du haut d’un poste d’observation (une branche ou une racine surplombant la surface de l’eau) ou après avoir papillonné quelques instants à la façon du Faucon crécerelle. Il plonge ensuite la tête en avant, disparaissant entièrement sous l’eau. Le Martin-pêcheur est considéré comme un oiseau rare. Les causes de régression de ses effectifs, à côté des lourdes pertes (jusqu’à 90% d’une population locale) subies lors des hivers très rigoureux, sont de divers ordres ; le piégeage inconsidéré et le tir absurde par les gestionnaires de bassins d’élevage et d’étangs de pêche, la pollution croissante des eaux douces et la mauvaise habitude du génie rural de rectifier les cours d’eau et de cimenter les berges, éliminant ainsi un grand nombre d’habitants naturels.Malgré un taux de reproduction très élevé, le Martin-pêcheur ne parvient pas à rétablir ses effectifs d’antan. Entre 250 et 350 couples nicheraient dans notre pays actuellement.
Source : LRPO 
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