Le Lac du Der-Chantecoq est un très vaste lac réservoir de 4800 ha.
En dérivation des rivières Blaise et Marne, il joue un rôle de régulation des crues hivernales et printanières pour préserver la région parisienne d'éventuels dégâts importants.

De par son emplacement sur un axe migratoire privilégié, reliant les zones de reproduction du nord de l'Europe et les zones d'hivernage de France, d'Espagne et d'Afrique, le lac du Der a, dès sa mise en eau en 1974, attiré de très nombreuses espèces d'oiseaux.
Son régime hydraulique particulier, alternant phase de remplissage entre décembre et juin et phase de vidange entre juillet et novembre, modifie fortement le paysage entre les saisons. Le retrait de l'eau fait apparaître de vastes vasières attirant limicoles, laridés, canards, oies mais aussi l'emblématique Grue cendrée qui donne désormais une renommée ornithologique internationale au site.
Le Lac du Der est très attractif pour la Grue cendrée. Il lui offre en effet :
un espace immense où cette espèce craintive peut surveiller les lieux,
la présence d'ilots, où les grues se rassemblent par milliers chaque soir entre octobre et mars pour passer la nuit, à l'abri d'éventuels prédateurs,
des zones d'alimentation tout autour du site :  prairies, pâtures, chênes pour les glands et cultures (maïs en particulier),
une quiétude importante (les dérangements au sein du lac sont peu nombreux lors de la période de présence des grues).

Le Lac du Der est le principal site de stationnement d'Europe. Chaque année, entre 200 000 et 350 000 grues y transitent. Le dernier record date du 11 novembre 2014 où 206 000 grues ont été comptabilisées au lever des dortoirs ! En hiver, ce sont désormais entre 20 000 et 30 000 grues qui sont dénombrées.
Site d'exception, le Lac du Der fait l'objet de toutes les attentions. Sa préservation est fondamentale pour de nombreuses espèces d'oiseaux à l'échelle européenne

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